Le Costa Rica… il y a tant de couleurs et de panoramas grandioses qui viennent à l’esprit quand on évoque ce petit pays d’Amérique centrale niché entre le Pacifique et les Caraïbes. Le vert de sa forêt primaire, le rouge et le noir de ses volcans, le bleu de ses cascades, rivières et océans… Et cet eldorado tropical façonné par l’écotourisme offre une palette d’activités incroyables : observer la faune sauvage et une biodiversité unique dans les innombrables parcs nationaux, se ressourcer et profiter de ce bonheur de vivre à la costaricienne qu’est la pura vida, ou encore randonner entre montagne et plage, jungle et mangrove… On vous dévoile ici trois bonnes raisons, parmi tant d’autres, de voyager au Costa Rica. Alors vamos !
1) Un paradis vert : le Costa Rica, pionnier de l’écotourisme depuis 1948
Voyager au Costa Rica, c’est pénétrer dans un véritable jardin d’éden. Sur seulement 51 100 km² (soit 1/10 ͤ de la France), ce petit état concentre 6,5% de la biodiversité de notre planète et de multiples écosystèmes (mangroves et forêts pluviales côtières, volcans et plaines subalpines…) abritant une faune et une flore exceptionnelles. Ce qui en fait le terreau idéal pour l’écotourisme. Le pays en est d’ailleurs devenu la référence en Amérique centrale et dans le monde. Et ça ne date pas d’hier ! C’est l’un des précurseurs dans ce domaine. On observait déjà au milieu du XIX ͤ siècle la naissance d’une conscience écologique. Celle-ci n’a cessé de se renforcer au fil des années grâce à une bonne stabilité politique, et à l’inclusion des populations locales dans la sauvegarde de l’environnement. Aujourd’hui, le résultat est assez bluffant. Le Costa Rica compte 30 parcs et 8 réserves naturelles sur 25% de sa surface protégée, et de nombreux écolodges disséminés sur tout le territoire.
Et quelle vie sauvage exubérante ! À peine débarqué, il ne faut pas grand-chose pour s’en apercevoir. Par exemple, en s’arrêtant sur la route où des iguanes géants pouvant atteindre 2 m de long se prélassent ou en s’engouffrant quelques mètres dans la jungle épaisse. Il faut juste lever les yeux, rester discret et tendre l’oreille. L’idéal est encore d’être accompagné d’un guide naturaliste comme c’est le cas sur ce circuit Le Costa Rica sans concession. Dans le célèbre parc national Manuel Antonio, on part avec lui à la rencontre des plus beaux spécimens de singe (paresseux, écureuil, hurleur, capucin…), des coatis, agoutis et ratons laveurs. Quant au Corcovado (à visiter lors d’un Road trip tropical en 4×4), c’est l’un des plus grands parcs du pays avec ses 27 000 ha de forêt vierge. On peut y observer tapirs, singes araignées, aras rouges, trogons, hérons tigres et, peut-être même avec un peu de chance, le jaguar. Sans oublier les quelques 900 espèces d’oiseaux multicolores qui virevoltent au-dessus de la canopée : le quetzal resplendissant vénéré par les Mayas et les Aztèques que l’on peut apercevoir à Monteverde et Los Quetzales ; le colibri, le toucan, le pivert et le motmot… Le Graal pour les ornithologues.
Côté mer, le Costa Rica offre aussi son lot de merveilles. À commencer par la côte Caraïbe et le parc de Tortuguero que l’on sillonne en bateau, kayak ou à pied. Surnommé la « petite Amazonie » pour sa végétation dense (400 espèces d’arbres et plus de 2 000 variétés de plantes), ses canaux et lagunes, il est connu pour abriter de nombreux batraciens et reptiles comme les caïmans et tortues vertes. De juillet à octobre, à la nuit tombée, ces dernières viennent en masse pondre sur les plages. Un spectacle aussi surprenant qu’émouvant. Plus au sud, le parc national de Cahuita fait partie des autres Trésors du Costa Rica à découvrir. Il renferme une faune et flore littorales intéressantes tel le papillon Morpho, et surtout de superbes récifs coralliens, riches en poissons (masque et tuba obligatoires lorsqu’on prévoit de voyager au Costa Rica). Sur la côte Pacifique, on n’est pas en reste non plus… entre le parc national Marino Ballena qui accueille dauphins et baleines à bosse (entre juillet et novembre) et la réserve biologique d’Isla del Caño où l’on peut nager avec des raies manta et poissons lunes.
2) La cool attitude : entre plages, pura vida et cocotiers
« Pura vida ! » c’est par cette expression chaleureuse et bienveillante que les Costariciens se saluent de part et d’autre du pays. Se traduisant par « Profitez des richesses qu’offre la vie », ces deux mots érigés en devise reflètent parfaitement leur état d’esprit décontracté et leur façon de vivre en harmonie avec l’environnement. Ici, pas de problème, pas de stress, il faut croquer la vie à pleine dents et jouir de l’instant présent… Il paraîtrait même que les Ticos sont les êtres les plus heureux au monde.
Alors rien de tel que voyager au Costa Rica pour être joyeux, se ressourcer et se reconnecter à la nature. Sur l’itinéraire Costa Rica, l’essentiel !, c’est aussi l’occasion d’arpenter à un rythme tranquille de magnifiques sites naturels préservés du tourisme de masse comme dans la réserve naturelle de Curu sur la péninsule de Nicoya. On se balade en toute quiétude entre mangrove et forêt, à la rencontre d’une faune abondante avant d’assister, lors d’une sortie nocturne en bateau, à l’incroyable phénomène naturel du plancton bioluminescent.
On peut aussi apprécier toutes les vertus de La Pura vida en famille dans la région de Guanacaste. Dans le parc Santa Rosa et la baie de Cuajiniquil, loin des foules, les Indiana Jones en herbe peuvent s’essayer au snorkeling tandis que les parents profitent du farnientesur des plages désertes… avant de nouvelles observations animalières. Sans compter les nombreuses baignades qui viennent ponctuer ce Little trip sunshine en campervan. Au cœur du parc du volcan Rincón de la Vieja et ses arbres étrangleurs ou près du río Celeste, on plonge avec délice dans les piscines naturelles aux eaux turquoise, les sources chaudes sulfureuses (à 40°C), les bassins de boue et les cascades jaillissantes… en respirant l’air pur et la chlorophylle à plein poumon !
3) L’Aventure par tous les moyens : sur terre, sur l’eau, dans les airs…
Entre plages isolées et sommets vertigineux, jungles et plaines lunaires, volcans fumants et forêts primaires, mangroves inextricables et récifs coralliens, le Costa Rica regorge de paysages époustouflants. Ce sont autant de biotopes différents, de terres cachées et de coins parfois inaccessibles que l’on peut explorer à travers une pléiade d’activités. En premier lieu, la randonnée. Ainsi, l’itinéraire Pura Aventura nous emmène parcourir à pied la majestueuse cordillère de Talamanca jusqu’au Cerro Chirripó, le plus haut sommet du pays (3 820 m). Forêt tropicale, páramos (prairies de haute montagne et lacs glaciaires) et Los Crestones (des formations rocheuses imposantes devenues emblème national) ponctuent notre chemin. Le clou du spectacle : une vue magique au lever du soleil sur les côtes Pacifique et Caraïbe. Dans Le Costa Rica en autotour, c’est via des ponts suspendus, parcours accrobranche et tyroliennes que l’on s’aventure dans le parc national du volcan Arenal et la réserve biologique de Monteverde. Le panorama au-dessus de la canopée y est fantastique.
Côté activités aquatiques, les spots ne manquent pas. On peut se faufiler aisément en kayak dans les mangroves de Golfo Dulce, descendre en raft les ríos impétueux dans les régions de Turrialba et Sarapiqui, plonger avec bouteille ou masque et tuba dans les coraux d’Isla del Caño, et même tenter le surf sur les belles plages sauvages de Guanacaste. Voyager au Costa Rica rime aussi avec découverte des traditions culturelles et du patrimoine rural. Ainsi, de nombreuses structures agrotouristiques proposent des visites de plantation de cacao, café, ananas et palmiers ou encore des repas chez l’habitant pour goûter à la gastronomie locale.
Quand voyager au Costa Rica ?
La période idéale pour voyager au Costa Rica s’étale de décembre à avril avec la saison sèche. La nature y est à son apogée, les journées sont plus longues et les températures grimpent régulièrement au-dessus des 35°C. Mais le pays peut se visiter toute l’année, même pendant la saison verte (la saison des pluies) de mai à novembre, où les tarifs sont plus abordables et les sites moins fréquentés. Petite subtilité, en juillet et août, c’est « le petit été » avec moins de pluies sur l’ensemble du pays. Pour les amoureux de randonnée, à proscrire : le mois de septembre et début octobre pendant lesquels les pluies sont très fortes, les sentiers et routes très boueux, voire impraticables dans certaines régions.Le Costa Rica connaît aussi de nombreux microclimats changeants d’où son extraordinaire biodiversité ! Au sud de la côte Pacifique et sur la côte Caraïbe, le climat est plutôt tropical et humide avec de fortes chaleurs et des précipitations marquées. Il est plus tempéré dans la province de Guanacaste au nord-ouest du Costa Rica et dans la vallée centrale où les températures avoisinent les 24°C toute l’année.
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